ADOPTER EN BOLIVIE

Carte de la Bolivie petite échelle
Carte de la Bolivie grande échelle

LA BOLIVIE ACCEPTE :

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Les couples mariés sans enfant

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Les couples mariés avec enfants

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Les célibataires

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Les couples de même sexe

La COFA dont fait partie le Comité de Lille

a été habilitée par la MAI pour la Bolivie

et attend le renouvellement de son accréditation pour ce pays

PROBLÉMATIQUE DES ENFANTS BOLIVIENS

Étant l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine, la Bolivie se voit confrontée à un certain nombre de problèmes : mortalité infantile, travail des enfants, difficultés à accéder à l’éducation dans les zones rurales, etc. La Bolivie fait par conséquent face à une situation difficile et doit améliorer encore, à bien des niveaux, les conditions de vie des jeunes boliviens.

La pauvreté

Cette extrême pauvreté surtout dans les zones rurales, affecte les peuples autochtones les plus défavorisés.

Les enfants autochtones conscients de l’importance de l’éducation, sont les premiers à vouloir améliorer leur condition de vie, non seulement pour eux, mais pour leurs familles, néanmoins leurs possibilités sont limitées à cause de l’infrastructure scolaire encore insuffisante, insuffisance également de matériel scolaire et de bibliothèques.

Beaucoup de ces enfants ont recours au travail pour survivre et aller à l’école.

Travail des enfants

En 2013 à La Paz, les enfants se révoltent et revendiquent leur droit au travail : travailler est une question de survie Le Président Evo Morales qui a lui même travaillé enfant, leur promet une loi les autorisant à travailler et visant à les protéger

En 2014, Evo Morales a été le premier président à légaliser le travail des enfants à un âge précoce (14 ans).

Pour expliquer cette loi, le gouvernement invoque la pauvreté des foyers : il existe d’évidentes privations qui rendent la subsistance familiale très difficile, c’est la raison pour laquelle les enfants sont forcés à entrer sur le marché du travail à un âge très précoce. Ce n’est pas qu’une question de travail mais aussi de dignité, pour améliorer leur qualité de vie.

Ce que dit la loi adoptée en juillet 2014 :

La réforme du Code de l’Enfance et de l’Adolescence est adoptée en juillet 2014 et entre en vigueur le 6 août. Selon la loi, l’âge minimum légal est conservé à 14 ans mais la loi fixe deux exceptions : « les enfants et adolescents de 10 à 14 ans pourront travailler à leur compte et les adolescents de 12 à 14 ans pourront travailler pour une tierce personne », à la condition que cette activité ne nuise pas à leur droit à l’éducation et qu’elle ne soit pas dangereuse.

 La loi donne aussi des droits à l’enfant. En cas d’emploi salarié, le salaire minimum est fixé à 207 dollars, identique à celui des adultes et la journée fixée à 6 heures maximum au lieu de 8 heures. L’employeur est également obligé de signer un contrat de travail et d’inscrire l’enfant au système de santé. Pour les enfants travaillant à leur compte, les parents doivent garantir un temps pour la scolarisation, les loisirs et la culture.

Interdictions formelles : travail sans volonté de l’enfant (forcé), travail de nuit, travaux dangereux assimilés à de l’exploitation (récolte de canne à sucre, travail dans les mines, les briqueteries, ramassage d’ordures, etc.). Les services de défense de l’enfance sont chargés d’autoriser ou non le travail des enfants, après une enquête préalable au sein du foyer familial pour attester que l’enfant à la capacité physique et mentale d’exercer un travail.

Mais les mesures de protection ne sont pas toujours mises en pratique

Droit à la santé

Bien que plusieurs efforts législatifs aient été faits en faveur des enfants, principalement dans l’éducation et la santé il reste encore un long chemin à parcourir. Le programme « dénutrition zéro» établit comme priorité, la réduction de la mortalité infantile, en particulier dans les zones rurales.

 

Droit à l’éducation

L’année 2006, le gouvernement bolivien a créé le bon scolaire qui vise à alléger les coûts indirects de l’éducation publique, tels que le matériel scolaire et le transport afin d’augmenter les inscriptions, réduire l’abandon scolaire, et ainsi diminuer la pauvreté.

L’année 2010 une nouvelle loi de l’éducation a été adoptée, qui vise à adapter et améliorer le système de l’éducation à travers le respect et la valorisation des cultures en promouvant les connaissances et les langues des peuples autochtones, sans pour autant négliger la connaissance universelle.

Malgré tous ces changements, aujourd’hui il existe toujours de grandes inégalités entre les zones urbaines et rurales, les populations autochtones et non-autochtones et entre hommes et femmes.

Enfants des rues

La migration vers les villes à cause de la pauvreté rurale est devenue une  source de désintégration familiale. Les enfants, touchés par la situation de violence ou de la pauvreté au sein de la maison, abandonnent leurs foyers pour vivre dans les rues. Ce sujet est pour le pays l’un des plus complexes à résoudre.

Ces enfants des rues sont une population très vulnérable, exposés à des risques comme l’exploitation au travail, et à toutes sortes de violences.

 

Violence domestique

La majorité des violences se produisent au sein de la famille ou sur le lieu de travail, ce qui rend difficile la protection des victimes par les autorités, car la plupart du temps les faits sont non dénoncés.

CONDITIONS D’ADOPTIONS DANS LE PAYS

Evo Morales, premier Président amérindien élu en 2005, n’a pas renouvelé les accréditations accordées aux pays d’accueil pour l’adoption internationale des enfants de Bolivie.

En effet, ces enfants sont comme lui d’origine indienne. Il a souhaité mettre en place des mesures visant à améliorer les conditions de vie des indiens pour les encourager à élever leurs enfants. Il a également développé l’adoption nationale.

A ce jour, la France a signé l’accord bilatéral demandé par la Bolivie et attend, en retour, la signature de cet accord par les autorités boliviennes

Les conditions d’adoption dans le pays sont données à titre indicatif, selon la loi du 17 juillet 2014  qui modifie sensiblement les anciens critères exigés pour les candidates à l’adoption :

  • avoir au moins vingt cinq ans et avoir au moins 18 ans de plus que l’enfant ou l’adolescent adopté,
  • dans le cas des couples mariés ou en union libre, être âgé de mois de 55 ans,
  • en cas d’union libre, la relation doit être testée conformément à la réglementation en vigueur,
  • certificat de préparation pour les mères adoptives ou les pères.

D’autre part d’autres informations sont à prendre en compte dans les  demandes :

  • obligation de prendre un avocat,
  • de rester plus de trois mois en Bolivie,
  • l’adoption étant stoppée depuis plusieurs années, les enfants confiés à l’adoption internationale seront des enfants grands, avec pour certains de petits handicaps.

Étant donné la complexité de la mise en place des nouvelles procédures, une mise à jour sera effectuée dès la reprise des adoptions dans ce pays.