Enfant qui a mal, enfant qui fait mal ? Grands enfants et adolescents
Caroline Archer
Caroline Archer cherche à fournir aux parents adoptifs et d’accueil une compréhension de l’étendue complexe des difficultés auxquelles leurs enfants doivent faire face suite à leurs expériences précoces traumatisantes. En explorant de manière très complète les effets des expériences négatives sur les systèmes innés de réponses biologiques de l’enfant, elle aide les parents à donner du sens aux comportements souvent compliqués de l’enfant blessé / qui blesse dans sa famille. Elle les guide dans difficultés que le couple a affrontées mais aussi l’affinement progressif de leur projet d’adoption. La seconde partie présente de nombreux exemples et conseils pratiques pour identifier les facteurs clés de réussite de la vie quotidienne d´une famille adoptive : structure, stimulation, rythme de vie, scolarité, etc. Mais aussi la recherche des origines, l’intégration de la vie antérieure, la blessure de l’abandon… Le livre témoigne également que l´adoption d´une fratrie peut être un cadeau, car les enfants s´épaulent et partagent leurs souvenirs. Et grâce à la maturité des enfants, l´adoption devient un processus mutuel.été arrêté par des hommes armés qui entouraient mon lit. Ils venaient me chercher pour me mettre à mort. Mon histoire est née cette nuit-là. » B. C. C’est cette histoire bouleversante que Boris Cyrulnik nous raconte pour la première fois en détail dans ce livre où l’émotion du survivant se conjugue au talent de l’écrivain, où le récit tragique se mêle à la construction de la mémoire, où l’évocation intime d’une enfance fracassée par la guerre exalte la volonté de surmonter le malheur et de répondre à l’appel de la vie. Chaque chapitre est accompagné de notes de (re)lecture, permettant de compléter le propos ou de l’approfondir. Pratique, concret mais sans « recette toute faite » ni jugement, ce livre aide chaque famille à identifier ses failles, mais aussi à reconnaître ses atouts. Cette nouvelle édition (2017) est enrichie d’un nouveau chapitre sur l’estime de soi, notion essentielle dans le parcours et le devenir des enfants adoptés.comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité. Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région. Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs. Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue. Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans » : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines. Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté.